Notre voyage au temps des emerdements !!!

RE RE RE SUITE



- C’est mieux ainsi ?
- Parfait. Et si vous vous présentiez ?
- Bien sûr Monsieur. Je m’appelle Asak, protecteur et maître d’arme elfe. Capitaine de la garde du cinquième prince du royaume de Sylvidre.
- Et qui est la jeune fille à vos côtés ?
- J’m’appelle Max Jigoku, fille de Fang Jigoku, seigneur de l’obscurité et chef des armées vampiriques du prince Lucian, et d’Ellorian Montan’ cinquième prince du royaume de Sylvidre.


Suite à la déclaration de la jeune fille, les deux humains restèrent bouche bée. L’information faisait son chemin et finit par atteindre leurs cerveaux. Deux hommes ont eu une fille. Même dans le monde magique ce n’est pas une chose courante.


- P’tain trop bon vos tête. Ma famille a une particularité que vous n’avez pas besoin de connaitre.
- Wow, t’as fait une phrase complète. ça surprend, t'as fait des progrès. Si tu continues comme ça bientôt …
- On s’ra copain avec les oiseaux et on vivra dans les arbres (ref : Donjon de Naheulbeuk^^), compléta la brune en affichant un sourire niais.
- J’allais seulement dire que bientôt tu pourras être quelqu’un de civilisé.
- Maintenant que vous vous êtes tous présentés, vos parents qui sont venu me voir la semaine passée m'ont affirmé que vous aviez un truc important à me révéler jeunes gens ? De quoi parlaient-ils ?
- C’est assez simple en fait, commença la blonde, nous sommes bien les enfants des personnes que vous avez vu mais pas vraiment.
- Pardon ?
- Pour faire court, On vient t’les six d’futur, compléta la brune et fixant le directeur droit dans les yeux.
- Mais … mas vous devez à tous prix repartir, bégaya Macgonagal.
- 'Peut pas.
- Ce que Max veut dire c’est que nous ne pouvons pas, car nous venons pas d’un futur, mais d’une autre dimension. Certes très proche de la votre, mais pas complètement la votre. Es ce que vous comprenez ?
- En gros vous voulez dire que vous venez du futur et d’une dimension parallèle, pour sauver vos futurs "vous" ?
- Pas nos futurs "nous", dit la brune sans manger la moitié de ses mots, "l’humanité" monsieur. L’humanité!


Les mots de la brunette sonnèrent comme un avertissement. Un avertissement à ne surtout pas ignorer. Le directeur comprit alors que devant lui se tenait avant tout des guerriers qui feraient tout ce qu’ils pourraient pour empêcher la montée au pouvoir de Voldemort. Sa présence devait relier tous les futurs qui existaient. Et dans certaines dimensions, il devait avoir gagné, à en juger par l’arrivée de ces huit personnes. Ces huit personnes qui voulaient changer le futur. Le directeur prit alors une décision, il soupira et se tourna vers son phénix et sous les yeux surpris de tous, l’oiseau s’arracha huit plumes.

- Mais Albus vous n’allez tout de même pas …
- Prenez ces plumes, dit le directeur sans prendre garde à l’avertissement de sa co-directrice.
- Que représentent-elles ? demande la jeune fille aux cheveux argentés ouvrant pour la première fois la bouche.
- Depuis peu, j’ai crée une organisation « L’ordre du feu » qui n’est que peu connue car elle est couverte par celle appelée « l’ordre du Phenix ». Nous ne sommes qu’un petit groupe, et principalement des humains, mais si vous voulez, joignez vous à nous, l’organisation gagnera huit membres et apparemment de huit membres de qualité. Je l’ai ressentit dans votre attitude, vous n’êtes pas que de simple enfants égarés dans le temps, vous êtes avant tout des guerriers, cherchant leur guerre. N’est-ce pas ?


Albus regarda tour à tour ses nouveaux étudiants. Aucun ne parla mais ils avaient tous compris l’importance de ces paroles. La première à se saisir d’une plume fut la brunette. Elle la prit, la fit tourner dans ses mains et fixa son regard sur ses amis. Puis avec calme, elle attacha sa longue chevelure en une simple couette, une mèche de cheveux s’en échappa et elle la tressa. Elle fixa la plume au bout et enroula la tresse autour de la couette. Cela dégageait son visage de porcelaine et le directeur put enfin apercevoir les yeux vairons de la jeune fille. L’un était rouge sang à la pupille couleur verte tandis que l’autre était son contraire, offrant ainsi un curieux mélange dans le regard calme de la jeune femme. Les autres suivirent le mouvement et en moins de cinq minutes le directeur venait de recruter les huit personnes les plus importantes du monde féerique.



A SUIVRE ..............



ALORS HEUREUX ^^

HEUREUX super sympa j'ai meme pas vu les fautes

en faite je crois que lumy était deja passer par la une première fois ^^

merci sa me fait plaisir

parcontre le deuxile chapitre va mettre plus de temps a arriver si non je ne peux pas garantire la qualité et j'aime écrire corectement ^^

Serieux j'aime bien le coup de neuf que tu mets au fées ça leur fait du bien

Mélya et Haniel les deux "lucioles" ^^

ou aussi au autre crétures féerique ?

j'ai bien aimé le melange des genres et de plus la description des fées completement différentes par rapport au cliché habituelle ca fais du bien et toutes la mythologie que tu melange arrives a tenir debout et j'adore le resultat final

merci c super sympa mais je peux te dire que j'ai galérer, mm lumy ne le sais pas mais sa ma pris du temps pour que tout tienne debout ^^ j'ai bcp hésiter a lui en parler mais j'ai vue que sa lui plaisais alors je me suit dit pour quoi pas ? c'est pour sa que les chapitre rique d'être long, j'aime quand c'est cohérent, que sa tienne debout ...

encore une fois merci bcp pour tout tes compliments sa me fait chaud au coeur, pusique tu a l'aire d'aimez cete histoire je vais te donner un petit bonus ? tu le veux ? ^^

EH OUIS BONUS???Si tu veux bien?moi ca me gene pas

lol, tu m'étonnes que tu as hésité ^^
Je suis une lectrice difficile, et en ce qui concerne les écrits je ne mâche pas mes mots, surtout quand il y a des défauts (cohérence, problèmes temporels...ect)...désolé "défaut professionnel" j'peux pas m'en empêcher XD
Mais ça n'empêche que quand j'aime, j'aime ! Et je le dis là J'AIME avec une grand "A"

ps : j'ai presque tout corrigé ^^

alors voila enfin le bonus dsl j'ai trainée mais j'ai mon putain de pc qui merdeeeeeeeeeee

alors voila pour vous un petit bonus, je tient a présiser que les idée se de moi ^^ mais que lumy abien voulut me preter son immense talent pour tout ce qui conserne les parents des personnages principaux. Voici donc la rencontre entre les parents de Meglianne Lucifer (aussi connu sous le nom de Lumina sous se forum ^^)

BONUS

HISTOIRE : Azael était nerveuse. Ce n'était pas sa première mission dans le monde des mortels, mais son instinct lui criait que quelque chose allait tourner mal cette fois-ci. Sur ses gardes, elle ne pouvait s'empêcher de s'alarmer au moindre signe de danger. L'humain qu'elle devait protéger ne lui facilitait pas la tâche. Il était bavard, attirait l'attention de tous, et portait des vêtements bien trop voyants au goût de la jeune femme. Même si cet humain avait une importance capitale dans les plans des Archanges, elle aurait préféré ne pas avoir à le surveiller. Pourquoi était-ce toujours elle qu'on désignait pour ce genre de client ? Peut-être à cause de son incroyable patience. Certains disaient qu'elle pouvait tout supporter, même les pires personnalités du monde humain. A cet instant, elle ne se doutait pas le moins du monde qu'elle allait bientôt pouvoir le vérifier.

Du haut d'un building, Lucifer, seigneur des Enfers, aussi appelé Lucian, l'observait depuis plusieurs heures. Il aurait pu lancer l'attaque depuis un bon moment déjà. Après tout, son équipe était bien assez nombreuse pour se débarrasser de la seule garde envoyée par les Anges. Seulement, un détail l'intriguait. Il ne parvenait pas à mettre le doigt dessus, et tant qu'il ne trouvait pas, il n'agirait pas. Ses hommes s'impatientaient évidement, mais comme il avait éliminé le premier qui était venu le déranger dans sa contemplation, plus aucun d'eux n'osait venir l'interrompre. Réajustant l'écharpe autour de sa nuque, il fit en sorte qu'elle puisse cacher le bas de son visage. Il ne voulait pas être reconnaissable auprès des humains. C'était ainsi plus facile de leur effacer la mémoire s'ils ne possédaient que peu d'informations sur eux. Faisant un signe à son second, celui-ci se précipita vers lui avec un signe de respect.

_ Akuma, on y va. Mais ne touchez pas à l'Ange ! Je m'occuperais de son cas personnellement…

Lucian c'était enfin décidé. Il ne pouvait plus continuer à observer de loin les événements. Il voulait s'approcher, vérifier que la jeune femme qu'il voyait en bas n'était pas un mirage. Lui, le prince des ténèbres ne pouvait pas être subjugué par la beauté d'un ange. C'était totalement contre nature. A l'instant même où il l'avait vu, il s'était sentit transformé, comme contaminé par la lumière qui entourait son ennemi juré. Il ne pouvait pas se laisser faire ainsi. Ça ne pouvait pas continuer ainsi. Il devait agir, la contrôler elle, avant qu'elle ne le contrôle lui.

Le démon fit apparaitre ses deux immenses ailes et les déploya pour donner le signal de départ. Ses hommes firent de même et le suivirent en plusieurs détachements. Chacun savait exactement quoi faire. Lucian pouvait enfin se consacrer entièrement à cet ange qui obsédait ses pensées. Il fonçait droit sur elle.

Quand il atterrit à ses côtés, il profita de l'effet de surprise de son arrivée pour débarrasser la jeune femme de l'immense cape avec laquelle elle dissimulait ses ailes. Le prince des ténèbres réalisa alors son erreur trop tard. Une cascade de cheveux blonds se souleva et retomba avec grâce sur les épaules de la jeune femme. Jusque là, sa beauté n'avait pas échappée à Lucian, mais en retirant la cape, il venait de laisser éclater au grand jour toute la luminosité qu'elle portait en elle. Comprenant vite qu'elle n'avait aucune chance de s'en sortir vivante, elle n'essaya pas de se défendre. Ils étaient trop nombreux et trop forts. Son protégé était déjà capturé et emmené par les hommes de Lucian. Il profita donc du départ d'une partie d'entre eux pour agir sans restriction. Il s'empara du visage de la jeune femme et l'obligea à tourner la tête pendant qu'il l'observait sous toutes les coutures. Enfin, il la relâcha, et eut un sourire moqueur.

_ Ce n'est pas très prometteur, mais on devrait lui trouver une utilité au manoir. Emmenons-la.

Les derniers hommes se mirent à rire, et attachèrent les mains de l'ange. Quand ils essayèrent de joindre ses deux ailes ensemble, elle commença à se débattre violement et finit par se blesser. Tombant à la renverse, quelques plumes d'une blancheur irréelle s'envolèrent en direction de Lucian. Voyant cela, le prince se retourna et regarda impassiblement ses hommes. Il ne prononça pas un mot, et n'eut pas un regard pour eux. Il ne voyait que la jeune femme, étendue sur le sol, ses deux magnifiques ailes de lumières la recouvrant, et ce sang impur qui coulait sur son corps, et ternissait cette magnifique image. Ce ne fut que lorsqu'il croisa son regard, aussi bleu que le ciel étoilé, qu'il sembla enfin s'animer. Le plus calmement du monde, il dégaine l'épée qu'il tenait à sa ceinture et la leva au dessus de l'ange. Apeurée, celle-ci ferma les yeux et leva les mains devant son visage pour se protéger. Lucian abaissa alors son arme et coupa les liens des poignets de la jeune femme. Il l'aida à se relever, puis se retourna doucement vers ses hommes. Brandissant soudain sa lame vers eux, il l'enfonça dans le cœur du premier venu et lança un regard noir aux autres.

_ Ne refaites plus jamais ça. Je croyais avoir été clair. C'est moi qui m'occuperais de son cas. Puisque vous ne semblez pas bien saisir le problème, moi seul l'approcherais. Me suis-je bien fait comprendre, articula-t-il sèchement en retirant d'un coup son épée du corps inerte du démon.

Les autres acquiescèrent en déglutissant avec difficulté. Ils n'avaient pas vraiment le choix s'ils voulaient rester en vie. Lucian n'haussait jamais la voix, il savait se faire entendre par d'autres moyens, autrement plus persuasifs. Pendant que ses hommes méditaient sur leurs erreurs et se remettaient du choc, leur chef passa le bras de la jeune femme sur ses épaules et la souleva en un rien de temps. Puis il s'éleva dans les airs et prit la direction du manoir.

_ Pardon pour leurs manières. Il semblerait que mes hommes aient quelques lacunes sur la manière de traiter leurs ennemis, s'excusa-t-il un peu gêné.
_ Parce qu'ils ont pour habitude de ne pas laisser de survivants, acheva l'ange en détournant son visage trop près de celui du démon.

Lucian sourit, surprit par l'effronterie de son petit ange. Son air fragile et délicat n'était peut-être qu'apparence en fin de compte. Cependant, il n'était pas déçu pour autant, bien au contraire cela lui donnait d'autant plus envie de la connaitre. Une fascination étrange s'emparait de lui et de sa raison. Ce qu'il venait de faire n'avait aucun sens. Plus il la garderait à ses côtés, plus il serait en danger, il le sentait. Mais il était trop tard pour reculer. Ils arrivaient déjà au manoir. Volant jusqu'à la plus haute tour, il atterrit en douceur et la jeune femme s'empressa de poser pied à terre, en s'éloignant au plus vite de lui.

_ Rentrons, dit-il en lui ouvrant la porte de la tour.

Elle secoua la tête dans un signe de dénégation, l'endroit lui paraissait sordide. Il n'était pas question qu'elle fasse un pas dans ce donjon sombre et puant qu'il appelait son "manoir". Mais Lucian était très loin d'être patient. Il vint à elle et s'empara avec force de son poignet, pour l'obliger à le suivre. A peine eut-elle fait un pas, que l'image sordide disparue. L'escalier qu'elle croyait sal et répugnant un instant plus tôt, était maintenant un magnifique hall de marbre. Où était l'illusion ? Comment était réellement cet endroit ? La magie semblait de partout à l'œuvre.

_ Vous avez besoin de nouveaux vêtements, et de soins, alors suivez-moi sans discuter, ordonna Lucian en l'emportant derrière lui.

Pendant qu'ils marchaient vers un lieu qui lui était inconnu, elle prit le temps d'observer son ravisseur. Elle ne comprenait pas son attitude. Il la maltraitait, puis prenait soin d'elle, et pour finir lui parlait avec respect un instant plutôt, et avec mépris maintenant. Azael ne saisissait vraiment pas où il voulait en venir. Il aurait pu la tuer depuis bien longtemps, alors pourquoi la gardait-il en vie ? Si c'était pour s'amuser à la torturer, pourquoi l'avoir sauvée des mesquineries de ses hommes un peu plus tôt ? Plus elle réfléchissait, plus tout se mélangeait dans sa tête. Tout cela n'avait aucun sens. Elle n'avait plus aucune chance d'être sauvée, et aucune raison de rester en vie. Cet enlèvement était ridicule. Pourtant, tout en sachant cela, elle ne pouvait pas se résoudre à essayer de lui échapper. Quelque chose la poussait à rester, elle voulait connaitre les raisons pour lesquelles ce démon agissait de cette manière. Car jamais elle n'avait entendu dire que le prince des ténèbres gardait des prisonniers.
Ils entraient dans une pièce immense lorsque le démon lui lâcha enfin le poignet. Il l'avait serré tellement fort qu'elle dut le masser pour faire passer la douleur. Elle profita de l'inattention du démon pour inspecter la pièce. Un lit qui lui paraissait gigantesque trônait au centre, mais à part le petit coffre posé juste devant celui-ci, la chambre était dénuée de meubles. Il n'y avait ni décoration, ni frasque dans ce lieu. Tout était sobre, froid, et sombre. Azael ne put s'empêcher de faire un geste vers la fenêtre. Elle avait besoin de lumière, de voir le soleil et de le laisser illuminer la pièce qui lui semblait si peu accueillante. Mais avant qu'elle ne puisse tirer complètement le rideau, deux bras puissants la firent reculer et l'en empêchèrent.

....

_ Qu'est-ce que vous faites ? Demanda abruptement le démon, les yeux effarés.
_ Je…je voulais juste éclaircir la pièce.
_ Ne touchez à rien si je ne vous en donne pas l'ordre !

Azael n'aimait pas son ton. Elle se sentait agressée et méprisée. De plus, elle avait toujours détesté qu'on lui donne des ordres. Elle obéissait lorsque ses supérieurs l'envoyaient en mission, mais là, c'était un démon qui lui lançait des ordres à la figure, et elle haïssait son attitude et tout ce que cet homme représentait.

_ Pourquoi êtes-vous aussi susceptible, s'écria-t-elle au bord de la crise de nerfs. Je n'ai rien fait de mal ! Ce n'est qu'un rideau ! Un rideau !

Lucian la regarda longuement. Le regard qu'il lui lança la fit frissonner. Elle se demanda soudain si elle n'avait pas signé son arrêt de mort. Puis avec une rapidité hors norme, il se déplaça et ouvrit le rideau avec violence. Revenant aussitôt devant elle, Azael put se rendre compte qu'elle l'avait effectivement mis en colère. La lumière du jour rentrait enfin dans la pièce et éclairait le visage du démon. Ses yeux rougeoyaient de colère, comme si les mots de la jeune femme étaient une brise légère soufflant sur des braises. C'était la première fois qu'elle leurs yeux entraient vraiment en contact. Jamais elle n'avait croisé quelqu'un d'aussi attirant. Elle s'en voulait à elle-même de lui trouver tant d'attrait, mais elle ne pouvait nier sa beauté. Son teint pale n'était pas celui, bien trop clair, des vampires. Et ses cornes apparaissant sous ses cheveux sombres n'avaient rien de si répugnant qu'on le décrivait au Paradis.

_ Déshabillez-vous, ordonna-t-il en rompant le charme.
_ Quoi ?
_ Ne me faites pas répéter ou je vous fais tuer sur le champ.

Le ton était catégorique, elle n'avait pas le choix. Et il n'avait visiblement aucune intention de se retourner pendant qu'elle s'exécutait. Malgré sa colère et son humiliation, elle soutint son regard jusqu'au bout en faisant tout pour lui montrer sa haine. Lorsqu'elle eut finit, Azael était au bord des larmes, mais faisait tout pour les cacher. Le temps lui paraissait s'être rallongé. Elle avait peur d'imaginer ce qu'il comptait lui faire subir. Se cachant du mieux qu'elle pouvait de ses ailes, elle tremblait comme une feuille. Soudain, elle reçu quelque chose sur le visage et faillit tomber à la renverse sous le coup de la surprise. Se débarrassant de ce qui venait de la frapper, elle déplia le tissu et remarqua que c'était une superbe robe finement lacée à la taille.

_ Vous pourrez mettre ça pour ce soir, elle devrait vous aller. J'enverrais mes hommes vous quérir d'autres vêtements plus tard. Mais avant cela, allongez-vous sur le lit.

L'ange lui lança un regard incrédule. Alors elle n'était pas sauvée pour autant ? Il allait vraiment oser toucher un ange ? Elle ne s'en remettrait jamais si c'était le cas. Faire l'amour avec un démon était le pire des crimes au Paradis. Elle ne pourrait plus jamais rentrer chez elle. Azael réalisa alors qu'elle avait encore l'espoir de s'échapper d'ici. Cette pensée la mit en colère. Même si elle rentrait, les siens ne l'accepteraient certainement plus au Paradis. Sa vie était terminée. Les larmes lui brulaient les yeux. Elle ne savait plus comment réagir.

_ Ne soyez pas stupide ! Montez sur ce lit ! Si on ne vous soigne pas, vous en mourrez !

La jeune femme ne comprit pas ses paroles, elle restait assise à pleurer comme une enfant sur son sort. Agacé par son comportement, Lucian n'attendit pas plus pour réagir. Il revint vers elle d'un pas décidé et la fit se relever en la tirant pas le bras. La douleur coupa cours aux pleurs de l'ange. Sans un regard pour elle, il la jeta sur le lit et la força à rester allongée. Azael se débattait de toutes ses forces, mais il était clair qu'elle ne lui échapperait pas. Il eut très vite le dessus. Quand elle n'eut plus assez d'énergie pour se défendre, il relâcha son emprise, et se pencha au-dessus d'elle. Effrayée, elle ferma les yeux. Quand elle vit que rien ne se passait, elle les rouvrit et l'observa avec surprise. Il tenait d'une main l'une de ses ailes et nettoyait le sang qui s'y était répondu. Ses gestes avaient bien plus de douceur qu'elle n'aurait put l'imaginer. On aurait dit qu'il savait à quel point les ailes d'un ange pouvaient être précieuses.

_ Pourquoi faites-vous cela ? Je ne comprends pas…

Lucian suspendit son geste un instant, comme prit de cours par la question, puis reposa le tissu avec lequel il nettoyait sa plaie.

_ Votre nom.
_ Pardon ?
_ Quel est votre nom ?
_ Azael.
_ Vous ne devriez pas regarder, Azael, ça risque de faire mal.
_ Qu'est-ce qui…aaaaaaaah !

Lucian venait d'arracher l'une des plumes abîmée. Son geste lui arracha un cri de douleur qu'elle n'avait pas su retenir. Elle détourna alors le regard, et suivit son conseil. Elle ne s'était pas rendu compte que la blessure était si grave.

_ Je suis Lucian. Vous n'avez certainement jamais entendu parler de moi sous ce nom, seuls mes hommes l'utilisent. Et je préfère que vous ne connaissiez pas mon véritable nom. Veuillez à l'avenir m'appeler ainsi. N'approchez aucun de mes hommes, je ne réponds pas de leurs actes en mon absence. Vous êtes ma prisonnière, et en tant que telle vous suivrez tous mes ordres sans discuter, qu'ils vous plaisent ou non. Suis-je assez clair ?

Rendue muette par la douleur qu'elle ressentait à chaque plume arrachée, elle ne fit qu'acquiescer distraitement sans vraiment réaliser ce que cela impliquait.

_ Bien, à partir de ce soir vous mangerez avec nous, puis vous dormirez ici. Habillez-vous avant que je ne revienne, ou je changerais d'avis sur le sort que je vous réserve.

Sa manière de parler était toujours détestable, mais elle se sentait plus détendue en sa présence. Il l'avait soignée, et protégée. Malgré l'enlèvement et sa façon de la traiter, elle commençait à le trouver plus agréable que la plupart des démons dont on lui avait fait le portrait. Peut-être avait-elle de la chance dans son malheur. Azael enfila la robe et s'allongea sur le lit, le regard fixé sur les rayons de soleil qui perçaient par la fenêtre. Seul réminiscence de son ancienne vie.


***

Quand elle s'éveilla enfin, le soleil s'était déjà couché depuis bien longtemps. Elle avait entendu les troupes de Lucian partir, mais elle ne les avait pas entendues revenir. Le silence du manoir lui indiquait qu'elle était seule. Elle inspecta alors les alentours de la chambre. Se promenant dans le labyrinthe de couloirs et de pièces, elle finit par trouver la cuisine, et la salle à manger. C'était encore une immense pièce, avec une seule grande table en son centre, placée là comme pour combler le vide qui s'en échappait. Toujours aucune décoration, ni aucune lumière. Ce manoir était étouffant. Étouffant de solitude et de tristesse. Elle alla tout de suite ouvrir les rideaux, comme elle l'avait fait auparavant dans la chambre. Puisque ça ne le tuait pas, il ne devrait pas trop lui en vouloir. Ouvrant les fenêtres pour faire rentrer l'air frais du soir, elle commença à nettoyer la pièce pour s'occuper. Si elle devait vivre ici, autant faire en sorte que ce soit propre.

_ Que faites-vous ? …Vous n'êtes pas ici pour remplacer nos bonnes ! Nous trouverons des esclaves si vous le souhaitez.

Azael sursauta. Elle ne l'avait pas entendu revenir, mais Lucian se tenait devant l'entrée de la cuisine. Il était collé au mur, plus pâle qu'il ne l'était auparavant. Il était clair qu'il s'appuyait sur le mur parce qu'il ne pouvait pas tenir debout. Sur ce, son second débarqua et se mit à le rabrouer.

_ Seigneur ! Lucian ! Il te faut des soins au plus vite ! Qu'est-ce que tu attends ?
_ Tais-toi ! S'écria son chef. Nous allons dîner, et j'irais mieux ensuite.
_ Par pitié, toi l'ange, dit lui que tu peux attendre !

Lucian entra alors dans une colère noire. Il prit Akuma sous la gorge et le souleva d'un air menaçant. Son second était visiblement allé trop loin.

_ De quel droit discutes-tu mes ordres, second ? Et retiens ta langue. Ne lui adresse plus la parole.
_ Bien seigneur, articula Akuma pour qu'il le lâche.

Lucian s'apprêtait à le laisser partir quand il sentit une main se poser sur son épaule. Une douleur soudaine s'empara de tout son corps, insupportable. Il avait même du mal à respirer. Malgré la douleur il finit par sentir une très nette amélioration de son état. Ses plaies se refermaient et guérissaient miraculeusement. Seulement une migraine insoutenable apparut pour remplacer la précédente sensation de douleur. Il était en sueur et avait pourtant plus froid que jamais.

_ Aidez-moi à le ramener dans sa chambre, s'il vous plait.
_ Que se passe-t-il ? Qu'avez-vous fait ?
_ Je l'ai soigné ! Seulement, un ange n'est pas sensé soigner un démon ! Je pense qu'il fait une intolérance.
_ Une intolérance ? Est-ce que ça peut être dangereux ?
_ Comment diable pourrais-je le savoir ? Je ne me fais pas enlever tous les jours par des démons !

Akuma se mit à pouffer de rire devant sa réaction. Un regard noir de son chef le fit taire, et il s'excusa aussitôt.

_ Pourquoi riez-vous ?
_ Euh…c'est que…non rien, montons-le à l'étage.

Le garçon fit passer le bras de son chef autour de son cou, et il l'aida à se relever. Lucian commençait à perdre très légèrement connaissance. Il devait à peine comprendre ce qui se passait autour de lui. Son second en profita pour engager la conversation avec l'ange. Comme l'avait dit son chef, lorsque le prince n'était pas là, ses hommes faisaient exactement comme bon leur semblait.

_ Je comprends mieux pourquoi mon seigneur se dit fasciné maintenant, glissa-t-il avec un sourire innocent.
_ Pardon ?
_ Ah, je ne devrais pas vous dire ça, il me tuerait s'il comprenait mes paroles.
_ Vous êtes sérieux ?
_ Oh oui, il a tué plusieurs d'entre nous pour moins que ça…
_ Non, je ne parlais pas de ça…

Akuma eut soudain l'air gêné. La jeune femme ne semblait rien avoir remarqué. Son chef ne lui avait visiblement pas fait part de ses sentiments.

_ Il peut paraitre froid, distant, et même cruel…mais je vous assure qu'il ne vous fera jamais de mal à vous. Je …je crois qu'il vous aime. Mais ne lui dites surtout pas que vous l'ai répété, il me tuera sur le champ, implora-t-il soudain nerveux de se faire attraper.

L'ange lui adressa un sourire lumineux. Azael se détendait enfin. Elle commençait à se faire à l'idée qu'elle de devoir rester ici pour toujours. Et puis elle appréciait de plus en plus les personnes qui se trouvaient ici. Les mots d'Akuma lui permettaient de mieux comprendre son ravisseur. De le cerner, et presque se sentir compatissante. Elle voyait mieux à présent quel genre de personne il était. Il lui cachait beaucoup de choses, elle le savait, mais c'était pour mieux la protéger. S'il l'avait gardé en vie c'était simplement à cause de ses sentiments pour elle, même s'il avait une drôle de façon de les exprimer.

_ Où est sa chambre ?
_ Euh, là où vous dormez.

La surprise ne dura qu'un instant, elle se reprit presque aussitôt. Après tout elle aurait dut s'en douter. L'idée ne la dérangeait même pas. Dans l'état où il était actuellement plongé, il ne pourrait pas lui faire grand mal. Elle les suivit jusqu'à la chambre, et Akuma allongea son chef sur l'immense lit. Il rapporta quelques morceaux de tissus et une grande bassine d'eau chaude.

_ Je dois aller voir les hommes pour les rassurer, je vous le laisse, dit-il avec un petit sourire en coin.

Il ne la connaissait pas et il lui faisait confiance. Ce garçon était étrange, mais très sympathique. Sans son apparition, elle aurait certainement refusé de s'occuper de ce démon aux yeux rouges flamboyants. Pourtant, maintenant elle le voyait sous un tout nouveau jour. Il ne lui apparaissait plus aussi sombre et mystérieux qu'avant, mais il avait conservé tout son charme. Prenant un tissus qu'elle humidifia, elle le passa sur son front brûlant et dégagea quelques mèches de cheveux qui cachaient son visage. Elle était fascinée par son apparence, si différente de la beauté froide des anges. Si son attitude était dure, son charisme ne lui inspirait que de la chaleur. Elle avait eut peur de lui au début, mais c'était parce qu'elle ne parvenait pas à cerner sa personnalité.

Une légère grimace de Lucian lui montra qu'il reprenait peu à peu conscience. Elle profita de son trouble encore présent pour déposer un baiser sur son front. Il ne s'en apercevrait probablement pas de toute façon, et elle souhaitait le remercier ainsi d'avoir prit soin d'elle. Quand elle se releva, elle sursauta en constatant qu'il avait ouvert les yeux. Il était bel et bien conscient de tout. L'ange avait sous-estimé la capacité de récupération du démon. Il n'aborda cependant pas le sujet, et demanda simplement où était son second.



.....

_ Il s'occupe de tout, il a dit que vous deviez vous reposer.
_ Non, ça c'est vous qui le dites, constata-il avec un sourire.

Lucian se releva avec difficulté, et tituba jusqu'à la seule armoire de la chambre. Il quitta sa chemise trempée de sueur, et en sortie une nouvelle. Comme il commençait à se déshabiller pour se changer, Azael voulut détourner le regard, mais elle se ravisa. Après tout, il ne l'avait pas fait pour elle, pourquoi se gênerait-elle. Seulement l'ange n'avait pas l'aplomb du démon. Elle ne pouvait s'empêcher de rougir. Le démon le remarqua et s'en moquait clairement. Il voulait repartir auprès de ses hommes, et ce n'était pas son ennemi juré qui allait pouvoir le retenir. Il lui restait quelques ordres à donner, et un dîner à commander. Malgré ces résolutions plus que définitives, il attendait une réaction de la part de la jeune femme. Il en arrivait à espérer qu'elle le retienne. Et de façon surprenante, c'est ce qu'elle finit par faire.

_ Vous ne voulez pas vraiment y aller.
_ Je vous demande pardon ?
_ Je dis que vous ne souhaitez pas voir vos hommes ce soir, répéta-t-elle avec un sourire des plus charmants.

Il réalisa soudain qu'elle était encore plus lumineuse que lorsqu'il l'avait laissée plus tôt dans la journée. Elle rayonnait littéralement. Ses cheveux semblaient être faits d'or pur, et ses yeux de saphirs s'illuminaient lorsqu'il avait l'honneur de croiser son regard. Comment avait-elle pu autant changer en si peu de temps ? Alors qu'elle s'approchait, il avait l'impression d'avoir été ensorcelé de nouveau, comme lorsqu'il l'avait aperçu la première fois.

_ Vous m'avez enlevé parce que vous êtes seul.
_ Je ne le suis pas, je vis avec mes hommes.
_ C'est faux. Ce manoir entier le cri à votre place. Tout est vide, et sombre. Dans cet endroit, seuls les fantômes qui vous hantent peuvent vivre.
_ Ce n'est qu'un manque de décoration.
_ C'est plus que ça. Cet endroit vous représente. Vous…

Avant même qu'elle n'ait posé sa main sur la joue du démon, Lucian l'en empêcha, mais elle ne renonça pas pour autant.

_ Vous êtes colérique, impatient, et vous n'aimez pas qu'on lise en vous, même si au fond vous souhaitez plus que tout que quelqu'un vous comprenne. Ais-je tords ?

Azael sentit le regard de Lucian s'adoucir, comme s'il se laissait peu à peu attendrir. Comme elle sentait qu'il relâchait doucement la prise sur son poignet, elle profita de l'accalmie pour tenter de se rapprocher de lui. Passant doucement un bras autour de sa taille, elle se blottie contre lui. Elle l'avait parfaitement désarçonné. Il ne savait plus comment réagir. Ils restèrent un moment ainsi, incapable de bouger, comme s'ils allaient briser la magie de cet instant, puis Lucian ne put s'empêcher de vouloir s'éloigner. Si elle n'avait plus rien à perdre, lui, avait encore beaucoup à mettre en jeu en s'engageant dans une telle relation. Et il avait soudain peur de ce qui pourrait leur arriver.

En vérité, elle le surprenait. Jamais il n'aurait pensé qu'elle agirait ainsi. Il était le seul à rester indécis. Pourtant, au fond de lui, il savait qu'il ne tiendrait plus très longtemps. Maintenant qu'il était certain de l'aimer plus que tout au monde, il ne pouvait plus se permettre de reculer alors qu'elle faisait un pas vers lui. Lucian se reprit alors et l'attira à lui. A chaque fois qu'il s'approchait d'elle, il lui semblait qu'il tombait dans un piège magique. Déposant un léger baiser sur ses lèvres, il eut beaucoup de mal à se contrôler en voyant qu'elle répondait à ses avances. Il souhaitait pourtant rester doux avec elle. Elle semblait faite d'un cristal de lumière, qui pouvait se briser à tout moment. S'il la brusquait trop, elle disparaitrait surement à tout jamais.

Essayant au mieux de retenir ses gestes, il en oublia presque de conserver une apparence semi-humaine. Ses ailes se déployaient d'elles-mêmes alors qu'il l'embrassait. Deux immenses ailes noires, semblables à celle d'une immense chauve-souris. Lorsque leur baiser cessa, il pensa un instant qu'elle serait dégoutée à leur vue, et il s'excusa presque de les avoir laissé sortir. Malgré leur différence, l'ange tendit la main et les caressa lentement. Puis elle lui adressa un sourire réjouit.

_ C'est incroyable, elles sont aussi douces que les miennes. Les autres avaient tord à votre sujet, déclara-t-elle.

En effet, il était répandu de dire chez les Archanges, que les démons avaient des ailes répugnantes et très désagréables à toucher. Elles étaient en fait recouvertes d'un très fin duvet, invisible à l'œil, qui les rendait aussi lisses et douces que celles des anges.

_ Elles semblent moins fragiles, mais les miennes sont plus chaudes, constata-t-elle avec un sourire.
_ C'est parce que les miennes sont faites pour te protéger, et les tiennes pour me réchauffer.

Sa réponse la fit sourire. Elle déposa un baiser sur les lèvres du démon, et glissa sa main dans la sienne en l'attirant avec elle vers le lit. Elle était sûre d'elle et voulait lui prouver qu'il n'avait plus à hésiter. Lorsqu'ils s'allongèrent tous deux sur le lit, elle ne put s'empêcher de faire la remarque qui lui brûlait les lèvres depuis son arrivée.

_ C'est le seul endroit que j'aime ici. Ton lit ressemble à un immense cocon. On dirait que l'on est seul au monde ici comme dans tout le manoir, mais c'est l'unique endroit chaleureux.

Lucian eut un sourire et l'embrassa tout en la couvrant de caresses. Elle avait raison, c'était le seul endroit où il se sentait vraiment libre. Ici, il se permettait de ne porter aucun masque. Et c'était aussi ici qu'il pouvait lui montrer tout son amour pour elle. Cette nuit-là, il ne rejoignit pas ses hommes, et ne regretta pas sa décision. Il passa la plus délicieuse des nuits à ses côtés. Découvrant doucement la peau satinée de sa prisonnière, il se surprit à espérer que cela dur éternellement. Il pouvait s'habituer à dormir sous une cascade de boucles blondes, et de plumes, ou encore se réveiller aux côtés d'un si bel ange. Les sons qu'elle émettait en cet instant le ravissaient. Il ne voulait plus jamais qu'elle parte.
***

A son réveil, Lucian garda les yeux fermés tant il désirait que le rêve continue. Mais la réalité se chargea de le rattraper. De légères plumes blanches étaient éparpillées un peu partout sur le lit, signe qu'il n'avait pas rêvé. Cependant, un détail le gênait. La jeune femme avait disparue. Sa compagne s'était visiblement levée pendant son sommeil. Rien ne paraissait vraiment anormal, pourtant il avait la soudaine certitude que quelque chose n'allait pas. Il se rhabilla rapidement, et suivit le chemin tracé par les plumes aux nuances hivernales. Voulant en ramasser une, il la sentit se disloquer entre ses doigts. L'angoisse le saisit soudain. Azael était en danger. Il se mit à courir sur ses traces. Elles menaient tout droit à la tour où ils étaient arrivés. Lorsqu'il l'aperçut enfin, elle se jetait dans le vide, un nuage de plumes blanches s'envolant autour de son corps.

Dans l'urgence, il ne déplia ses propres ailes qu'après avoir sauté dans le vide. Il la rattrapa de justesse, et revint se poser sur le sol de la tour, en l'éloignant du bord.

_ Azael ! Es-tu devenue folle ? Qu'est-ce qui te prends de vouloir sauter sans avoir déployé tes ailes ?

La jeune femme lui lança un regard incrédule, puis fondit en larmes. Il essaya de la rassurer sans comprendre la raison de son chagrin. Puis il la serra dans ses bras et vit soudain deux longues marques rouges, comme faites avec une lame aiguisée et chauffée, à l'emplacement même où ses ailes étaient auparavant.

_ J'ai été punie pour mon crime, parvint à murmurer la jeune femme entre ses bras.

Lucian la serra plus fort contre lui, et pleura avec elle. Il pensait pouvoir la protéger de tout, mais n'avait pas prévu cette éventualité. Les anges fonctionnaient selon leurs propres lois, et se punissaient eux-mêmes lorsqu'ils estimaient dépasser les limites. La punition sommeillait en eux, et se réveillait lorsqu'ils commettaient une erreur. Aujourd'hui, son crime venait de lui coûter ses ailes. Le seigneur des ténèbres déposa un baiser sur le front de son fragile ange déchu. Une vision venue du futur lui montra un petit être hybride et charmant. Une petite fille aux yeux de démon et aux magnifiques ailes recouvertes de plumes noires. Alors que le petit être lui souriait, il comprit que c'était son enfant, et il sentit la chaleur de cette nouvelle panser ses blessures. Ils combattraient ensemble les préjugés et auraient cet enfant quoi qu'il arrive.

et voila la fin du bonus numéros 1


alors qu'en pensez vous ?

me je dit que le talent de lumy n'est plus a démontrer ?

Et l'idée qu'en pensez vous ?

P'tain moi aussi j'ai fait des fautes mdr !!!

si si mon talent est à démontrer lol moi j'y vois plus de l'expérience que du talent XD
Et sans les idées le talent peut pas grand-chose, sur le coup tu m'as quand même grave inspiré (comme d'hab' quoi)

un Classique qui paye c'est clair recette simple l'amour impossible qui devient possible bien ecrit je me suis regaler (vraiment) Mais toute les deux vous avez du talent et des idées .

merci bcp ely-kun

bonne nouvelle pour toi je viens de finir le deuxième chapitre sur le quel je bloquais.. mais par contre je vais pas te le poster si vite ... car j'aimerais avoir finis le trois avant ... alors si je mit mais bien fin de la semaine prochaine ou peut etre avant... en attendant merci pour tout les compliments ...


bonne nuit

oui merci beaucoup pour les compliments ^^
(j'peux pas renier j'adore les amours impossibles lol, alors quand elle base l'histoire sur deux êtres que tout oppose...bah j'ai pas pu m'en empêcher mdr)

Et peut-être que je l'avais jamais dis je sais plus, mais c vrai que depuis que je te connais t'as énormément changé d'écriture, tu commences à avoir du style et ça c'est trèèèèès bon ^^

merci bcp ma puce

oa mal mais peut faire mieux (faut pa leur faire trop de compliment sinon l histoire va jamais se finir)

MDR sephy, ouais t'as pas tord sur ce coup là (que sur ce sujet là! pas la peine de prendre la grosse tête hein)

Bon, voila quelque petit changement que je met en rouge pour que ça se voie bien, bon aprés tu es libre d'accepter ou non tout cela.

Nous vivions au temps de l’élu, mais la guerre entre les sorciers et ce maudit mage noir ont ravagé nos terres, à nous, Peuples féeriques. Nous ne sommes plus nombreux, voir quasi inexistant même, et pour nous assurer un avenir correct nos parents nous ont envoyé avec plusieurs personnes dans le passé pour changer CE futur. Faire que jamais il n’existe.


Une fois ramené dans le passé, nous pourrons dire ce que nous voulons, le futur que nous connaissions n’existera plus. Il n’y aura plus que le néant. Mais pour éviter que les humains suivent à nouveau le même chemin, nos parents ont fait en sorte que nous transportions leurs souvenirs, avec l’espoir de pouvoir changer les choses.

Ils n’avaient malheureusement pas pris en compte leur attitude sur-protectrice. Comme le passé où ils nous ont envoyé n’est guère plus sûr, pour notre protection nous devons étudier à Poudlard. Car si dans le futur nous n’avions pas put survivre c’est que nous ne faisions pas assez confiance aux humains et aux sorciers. Ils ont pensé pouvoir changer ce fait en nous envoyant là-bas. Nous sommes donc nommées ambassadrices pour plaider notre cause.


Bon, à part ces quelques petit truc, c'est un bon dédut.

Bon, en rouge les corrections qu'il faut

Chapitre 1



Albus avait souvent été considéré comme un homme ingénieux mais un peu fou aussi. Et il commença à sérieusement le croire, quand il vit que le prince des ténèbres se tenait devant lui. Non pas Voldemort, mais bel et bien le démon de toutes les légendes, Lucifer, accompagné de sept autres personnes. Albus, toujours figé devant le spectacle des huit personnes, ne réagit pas immédiatement à l’adresse ( j'ai pas compris pourquoi tu met cela) du prince des ténèbres. Un rire cristallin sortit l’honorable directeur de sa contemplation. Il tourna son visage vers le son et tomba sur un visage féerique, une fille-fleur.


- Que puis-je faire pour vous ?
- Nous voudrions inscrire nos enfants, dit une jeune femme au visage d’ange.
- Ne sont-ils pas trop jeune ? annonça le directeur en montrant du doigt le ventre tendu des femmes.


Le rire cristallin résonna à nouveau, et le vieux directeur eut de nouveau l’impression de n’être qu’un gamin.

- C’est un peu long à vous expliquer mais quand vous les verrez, ils vous expliqueront. Êtes-vous d’accord pour que nos quatre filles viennent étudier ici, tonna Lucifer.
- Bien sûr.
- Elles viendront se présenter à vous dans une semaine.
- Je les attendrais.
- Par contre, il y aura avec elles des hommes chargés de leur protection.
- Vous pensez qu’elles ne seront pas à l’abri dans ces murs. Pourquoi les y inscrire alors ?
- Le problème n’est pas là, vieil homme …
- Lucian, grogna la jeune femme à ses côtés.
- Vous pensez que nous laisserons les princesses des royaumes féeriques sans protection ?
- J’attends donc vos enfants, dans une semaine.


Les personnes en face du directeur le saluèrent et disparurent dans un flash de lumière blanche. C’est à ce moment qu’entra le professeur Macgonagall suivit d’un étranger. Le directeur les fit assoir, proposa un thé et écouta le jeune homme. Le jeune homme venait pour l’emploi de professeur de soins aux créatures magiques. Le directeur soupira silencieusement, le poste avait déjà été attribué la semaine passée à une jeune femme.


- Je suis désolé Mr Kyryas, mais le poste a été attribué la semaine passée.
- Ha !!! j’arrive donc trop tard.
- Mais il me reste deux postes vacants !
- Lesquels ?
- Potion et Défense contre les forces du mal.
- Mmm, il me reste donc à revoir mes potions, mais si ma candidature vous intéresse je suis en train de passer ma licence finale, pour mon diplôme de maître des potions.
- Dans combien de temps pensez-vous finir votre licence ?
- Trois mois maximum.
- Pour Octobre alors !!!!
- Oui, pourquoi ?
- Je me chargerais de la rentrée, mais sachez Mr Kyryas que vous prendrez votre poste à partir du mois d’octobre. Je vous établirais un plan de vos cours que vous pourrez modifier à votre guise, mais vous aurez au moins une structure de cours. Cela vous convient-il ?
- C’est parfait, merci beaucoup monsieur le directeur.


Le directeur sourit, le professeur Magonagall raccompagna son futur collègue en lui expliquant les règles de l’établissement.

Bon, j'ai fait quelque modif, libre à toi de les appliqué ou non.

Aux cotés des deux garçons se tenait une femme d’une grande beauté. Elle avait une silhouette fine, des cheveux coupés courts d’une agréable couleur châtain. Son regard mordoré, emplis de tendresse, était posé sur la jeune fille à ses côtés. La jeune fille en question semblait aussi fragile qu’une brindille, un coup de vent et elle pouvait s’envoler. Ses cheveux argentés étaient tressés pour former une fine couronne, dégageant ainsi son visage de poupée. Elles étaient habillé toutes les deux d’un kimono bleu nuit.

Pour celui là, y avait pas grand chose à corriger.